Du renfort arrive !

C’est désormais annoncé haut et clair, de nouvelles recrues viennent en soutien dans les quartiers des beaux arts de la cité de Grepolis. En effet, il semble que suite à des vagues de révolte, des gardes impériaux, appelés aussi envoyés divin, aient été appelés afin de rétablir le calme et la sérénité dans cette partie de la ville.

L’équipe au complet.

Il se fait clair que des événements de ce genre donne une très mauvaise image des peintres et bafouilleurs en tout genre. Ainsi ce sont deux petits jeunes qui viennent seconder la vieille Érinye et le cyclope l’Indo Lor. Ils se nomment respectivement Yi Ush, pour le minotaure, et Gaou Ldo, pour la harpie.

On peut toutefois s’interroger : sont-ils là pour faire respecter l’Ordre, ou ont-ils une mission bien plus malsaine et pernicieuse encore ? Ne seraient-ils pas là dans le seul objectif de dissimuler au peuple, qui a le droit et le devoir de savoir !, des vérités fondamentales ? Vont-ils aller censurer nos artistes bien-aimés ?

Cette politique est d’autant plus retorse que dans le centre même de la cité nos deux très chers gouverneurs n’ont placé que trois de leurs envoyés divin. Alors, que se cache-t-il derrière cette manœuvre ?

Est-ce suite aux différends qu’ont crée les tentatives d’arrestation de certains virtuoses, comme par exemple la fameuse histoire Burp T ? Ou peut-être à cause de cet étrange personnage surnommé Tronascu, tel un Socrate se pavanant dans la cité ?

Il n’empêche que les faits sont là. Du renfort a été appelé, mais peut-être n’est-ce que dans une visée de développer les quartiers eux-mêmes et de les dynamiser quelque peu ? Enfin, demeurons sceptique, ne nous fourvoyons pas trop vite, de telles méthodes sont inédites, et probablement dangereuses. Restons, chers concitoyens, sur nos gardes !

 

Blaine, contributeur dévoué.

InnoGames annonce le lancement d’une ligne de prêt à porter sur le thème de la Grèce Antique

InnoGames sait s’y faire pour promouvoir ses jeux. Après avoir lancé sa propre marque de rhum Ithosien à l’honneur de Kartuga (rhum que la rédaction teste quotidiennement en vous écrivant ces articles), le dernier né de la firme Allemande sur fond de piraterie, voilà qu’elle décide de créer sa propre ligne de prêt à porter dans le pur style de la Grèce antique. Une idée de pub pas si bête qui allie l’utile (s’habiller pour les joueurs, avoir de l’argent pour Inno) à l’agréable (des habits spéciaux été pour les joueurs, avoir de l’argent pour Inno).

Un rhum agréable, quoiqu’alcoolisé

Toge veloutée, himation, chiskoniskos et cnémides seront donc de vigueur. La mode grecque est virile et très ouverte au niveau du corps, InnoGames prouve une fois de plus son ouverture d’esprit en refusant toute pudeur. « Dans l’antiquité, la plupart des gens étaient nus, remarque Volker Dressel, du département marketing, après avoir attentivement étudié les statues présentes dans les musées. Je pense que l’on devrait revenir à ces vieilles valeurs, balayées au cours du Moyen Âge par une chrétienté moralisatrice ». Il va sans dire que voir jeunes filles et jolis garçons se balader dans le plus simple appareil ne sera pas un argument publicitaire de trop pour promouvoir leurs nouveaux produits.

Une collection plus moderne du prochain prêt à porter d’InnoGames

Mais pour les gens qui n’apprécieraient pas de trop montrer leur peau, ou bien qui vivent dans des endroits du monde où il ne fait pas perpétuellement 40°, InnoGames a prévu une ligne plus actuelle, plus proche de la mode moderne. « Même si la nostalgie fonctionne toujours assez bien, il faut savoir rester dans l’air du temps« , convient V. Dressel. Traditionnel jean et T-shirt feront donc partie de la boutique de prêt à porter InnoGames. La compagnie annonce également que la production sera entièrement « made in Greece », ce qu’elle espère être un nouveau coup de pub, par sa participation à la relance de l’économie locale. « Ce n’est pas du tout parce que la main d’oeuvre est bon marché là bas en ce moment » dénie immédiatement le directeur marketing.

Antinous

Grepopotin aura sa propre section dans le forum

Alors que le Grepopotin fête ses deux semaines d’existence, une grande nouvelle devrait réjouir tous les fans de notre journal. Naolia, CoCommunity Manager, a en effet annoncé qu’elle envisageait d’ouvrir une section spéciale sur le forum, dédiée au Grepopotin.

« Le Grepopotin est devenu en peu de temps un monument de la culture Grepolienne, se justifie t-elle devant nos journalistes. De nombreux joueurs le suivent avec assiduité et il fournit un contenu de qualité. Il mérite d’être placé au même rang que le Grepolis Times, comme un journal à part entière dédié au divertissement de la communauté« . Un jugement que les rédacteurs de Grepopotin ne peuvent qu’approuver… avec réserve toutefois. « C’est la consécration de notre succès et nous en sommes fiers, approuve Agamemnon, éditorialiste. Mais nous tenons à rester indépendants. »

Le Grepopotin serait juste en dessous du Times, voir au dessus

Certains craignent en effet que le Staff ne cherche à imposer des conditions au Grepopotin, journal libre et indépendant, comme il en impose au Grepolis Times en forçant l’équipe de rédacteurs à être dirigé par un membre du Staff. Un contrôle du principal organe de presse de Grepolis France que tous n’apprécient pas. « Si la presse est contrôlée par les dirigeants, alors il ne peut pas y avoir de contestation constructive du pouvoir, fait remarquer Cassandre, rédactrice spécialisée dans la contestation constructive du Staff. Et force est de remarquer que le Times n’a jamais remis en question le Staff, même aux heures les plus sombres de notre histoire, lorsque la révolte populaire grondait« . Bien évidemment, le Grepopotin ne veut pas être cadenassé par une quelconque autorité extérieure.

Mais accepter cette proposition pourrait favoriser l’essor grandissant du Grepopotin. Une place de choix au milieu du forum, avec une sous-section placée en Projets Communautaires, mettrait le journal en valeur, sans compter une publicité régulière au plus près des joueurs, par des annonces dans le jeu et sur le forum. Une consécration de la liberté de la presse, mais qui n’est cependant pas une obligation pour tous les rédacteurs. « Nous avons déjà de nombreux lecteurs en Détente, et le journal doit rester un instrument de détente et de rigolade. L’officialiser le rendrait surement trop sérieux« , considère pour sa part Thésée.

Antinous

InnoGames reconnait espionner toutes les conversations privées

Le monde a eu il y a peu la preuve, apportée par le Guardian et le Washington Post, que la NSA (National Security Agency) surveillait les données privées de millions d’individus sur Internet, particulièrement sur les réseaux sociaux. Après ce terrible scandale, un nouveau est sur le point d’éclater : InnoGames surveillerait les échanges privés de tous ses utilisateurs.

Internet a offert au peuple la plus grande des illusions de liberté. Un  espace infini, où les lois peuvent être violées et où l’on peut dire ce que l’on veut, quand on veut, sans avoir peur du regard des autres, en tout anonymat. Mais les récentes affaires ont ouvert les yeux de tous les enfants naïfs de l’Internet. On nous surveille, constamment. Et Grepolis ne fait pas exception. Si le jeu n’a pas été jugé assez intéressant pour être tenu à l’oeil par la NSA, selon son directeur Keith B Alexander, InnoGames en revanche n’a pas tardé à regarder ce que se disaient les utilisateurs. Dans un souci de protection, certes, comme se le justifie John Doe, mais au prix de notre liberté.

« InnoGames dispose des moyens de lire tous vos messages privés, toutes vos conversations sur les forums d’alliance, même les sections cachées, révèle Némosis, ancien CoCommunity Manager qui a décidé après de nombreuses années de silence, de briser la glace. Je n’en pouvais plus de tous ces mensonges, et surtout, de cette atteinte disproportionnée au respect de la vie privée. Il fallait que je dise toute la vérité, rien que la vérité« . Aujourd’hui toutefois, sa vie serait en danger, menacée par les services spéciaux d’InnoGames, et placé en résidence surveillée.

Ce genre de message suspect est immédiatement détecté par le SGST

Cela ferait partie du travail courant des Opérateurs, chargés de passer au crible tous les échanges des joueurs au sein du jeu, tandis que les Modérateurs s’occuperaient des messages privés sur le forum. Pour les aider, ils disposent d’un programme qui réagit à certains mots clés tels que « mot de passe », « s’occuper de mon compte » ou encore « choucroute » en mémoire sans doute aux terribles émeutes de la choucroute qui ont dévasté Hamburg il y a quelques années. Même « Grepopotin » serait fiché, afin de faciliter le démasquage des rédacteurs, au cas où ils communiqueraient via le jeu. Des pseudos tels que « Sozen« , « Myrdhin » ou « Nyctal » sont classés  comme cyberterroristes et une alarme spéciale s’active dès qu’ils sont mentionnés.

« C’est un outil extrêmement pratique qui nous est très utile dans notre travail, admet Zindi, Super Opérateur. Vous direz que ce n’est pas très démocratique et respectueux des libertés, mais imaginez qu’un jour des terroristes planifient un attentat via la messagerie de Grepolis. Eh bien on en sera informé et on pourra aider la police à le déjouer. » C’est du moins ainsi qu’il se console lorsqu’il lit tous les forums des différentes alliances afin de trouver d’éventuels sujets intitulés « Pour faire sitter vos comptes ».  C’est notamment en lisant les messageries privées sur le forum que les modérateurs seraient parvenus à identifier les principaux contestataires lors des révoltes anti-gold et ainsi bannir les fauteurs de troubles.

Si InnoGames ne conteste pas espionner allégrement la vie privée des gens, elle se justifie par des motifs impérieux de protection de l’ordre public, et notamment du règlement au sein du jeu. Développé à la base pour cibler les insultes et les sanctionner plus rapidement, le logiciel utilisé, nommé SGST (pour « Spionage der privaten Gesprâche tritt Salat von Taube ein« , ou en Français « Espionnage des conversations privées entre salade de pigeon« ), s’est rapidement vu attribué d’autres utilités, particulièrement marketing, comme savoir ce que pensaient les joueurs ou recueillir des informations privées sur leur âge et habitudes afin de mieux cibler les produits.

L’entreprise promet en tout cas de faire bon usage des données trouvées en pillant la vie privée des joueurs. « Si nous agissons pour le bien de tous, alors nous ne pouvons rien faire de mal« , commente sobrement John Doe.

Antinous

Un graphiste accusé de s’auto-plagier

Le Graphisme, monde impitoyable où rodent les renders et bavent les smudges et autres splatters. Au delà du jargon incompréhensible pour les néophytes, c’est une vraie jungle que l’on découvre. Une jungle colorée, pleine d’effets spéciaux, mais aussi de prédateurs.

Une oeuvre de swan10

Swan10, jeune graphiste, en a été l’infortunée victime. Dans sa galerie, nommée « The Sw’art ™ », il expose depuis  février 2013 ses oeuvres au style très inspiré des mangas. Auteur prolifique de près de 50 signatures, avatars et autres trucs vaguement jolis, il ne se doutait cependant pas que sa gloire lui jouerait un jour un terrible tour.

Des oeuvres toujours identiques, au thème centré sur le manga

Alors qu’il publiait ses dernières créations dans un thème moins manga et plus centré sur le réel, il s’est vu accusé de plagiat. Il copierait ses propres effets et style, mais en le changeant légèrement afin de cacher la mystification. « Je connais bien swan10, témoigne électrone, graphiste également, et ce sont manifestement ses propres créations qu’il publie« . Une accusation d’auto-plagiat qui pourrait aller loin.

La réaction des autorités est en tout cas allée très vite. Quelques minutes après la plainte déposée pour auto-plagiat auprès de goaould, modératrice de la section Graphisme, celle-ci recueille la déposition d’un swan10 affolé. « Je  lui ai certifié que c’étaient bien mes propres créations, mais elle n’a rien voulu entendre« .

La création litigieuse

« L’auto-plagiat était manifeste, tranche quant à elle goaould d’un ton assuré. Le style de swan10 correspond exactement au style de swan10. A vrai dire, je n’ai jamais vu un tel plagiat de toute ma vie. Il a pensé s’en tirer en mettant dans sa galerie que le plagiat était interdit, mais cela fait un peu penser à ces gens qui crient spontanément « j’ai rien fait » lorsqu’ils sont coupables. »

La galerie a été fermée durant quelque heures, le temps que swan10 parvienne à prouver qu’il ne s’était pas auto-plagié. « Je suis soulagé que tout cela soit fini. Je suis content que les modérateurs mettent autant de coeur à protéger mon travail, cela me fait vraiment plaisir, mais j’aurais aimé qu’on puisse réellement discuter avant qu’on me sanctionne. »

Icare69

Avoir des numéros à la fin de son pseudo n’aurait pas d’influence sur la compétence des joueurs

C’est une idée reçue qui aura longtemps vécu mais à laquelle on peut désormais mettre un terme. Beaucoup de joueurs naïfs pensent en effet que mettre des numéros à la fin de leur pseudo les rend plus cool et leur procure une aura de compétence suffisante pour crever le classement. Or, une étude menée sur Grepostats prouve le contraire.

« Je suis extrêmement déçu« , témoigne thiti01, seul joueur du top 5 de Tau à avoir mis des numéros dans son pseudo et se retrouvant classé 5ème. « J’étais pourtant persuadé que cela fonctionnerait« . Une croyance erronée que partageaient diabolo08 sur Êta, vautour47 sur Delta ou encore Lolo13009 sur Nu, bien que dans ce dernier cas le pseudo tout entier semble à revoir.

Les numéros ne renseignent pas sur la compétence des joueurs, mais pourraient être des indicateurs de mauvais goût

L’étude, réalisée sur les 20 premiers mondes et en ne prenant en compte que le top 5, prouve en effet que seuls 36% des joueurs de ce top ont des pseudos se finissant par un numéro, que ce soit leur département, leur année de naissance ou leur code de carte bancaire.  De plus, seuls 8 joueurs parviennent à devenir premiers de leur monde.

On peut ainsi en déduire que les numéros n’ont pas d’impact significatif sur le jeu. Ils ne rendent pas les joueurs meilleurs, ou même plus cools. Cela pourrait avoir au contraire l’effet inverse. « Je trouve ça prétentieux, un numéro dans le pseudo, ça fait genre « regardez, je suis trop cool », pff« , témoigne mikelecharmeur, leader de Upsilon où aucun joueur numéroté n’a atteint le top 5. « Je ne le permettrais pas« , s’insurge t-il avec ardeur.

Le Staff aurait même envisagé de prendre des mesures drastiques. « Les pseudos contenant des informations personnelles sont interdits par le règlement, explique Yueen, Super Opératrice. Or les numéros donnent des infos sur la personne. A moins qu’ils n’aient été choisis complètement au hasard. Mais comme d’habitude, on bannira d’abord et puis on discutera ensuite, en se basant uniquement sur notre jugement personnel, nécessairement subjectif et partial. »

Apparemment, avoir un numéro dans son pseudo ne rendrait pas meilleur journaliste non plus.

Icare69

Le Grec Ancien pourrait bientôt devenir la langue obligatoire au sein du jeu

Υους πουρριεζ βιεντοτ ήτρε οβλιγέ δ’εκριρε εν γρεκ ανκιεν. Κυοι, υους ν’αρριυεζ πας ά λιρε κε μεσσαγε ? Et pourtant, vous devrez bientôt vous mettre au Grec Ancien. En effet, il pourrait devenir la langue obligatoire au sein du jeu.

athlon64 est un joueur de Thêta, vétéran de Grepolis auquel il joue depuis de nombreuses années. Quelle n’est cependant pas sa surprise lorsqu’il se découvre par un beau jour ensoleillé, banni pour un langage incorrect. Incompréhension la plus totale de sa part. « Je n’ai rien fait de mal, se défend t-il avec véhémence. On m’accuse d’avoir nommé mes villes et mon profil en anglais, alors que le règlement ne l’interdit pas« . Il passe sous silence le fait que les dits noms de villes étaient des moyens détournés d’insulter ses voisins.

Mais demeure le reproche d’avoir écrit des mots en anglais sur le jeu. « Écrire en anglais sur son profil est interdit ? » s’étonne Colossinge avant de s’enfuir du forum et de ne jamais revenir, sans doute rongé par la culpabilité. Une opératrice, Naami, lui rappelle que le règlement interdit les profils dans une autre langue que le Français, du moins s’ils ne disposent pas d’une traduction associée. Mais Arynael va plus loin, soutenant que « les noms de ville en anglais sont interdits« . Un premier pavé dans la marre qui sème le chaos au sein des différents mondes, où la moitié des alliances ont des noms en anglais pour faire cool, et les joueurs aiment varier les plaisirs dans leurs villes, sans jamais proposer de traduction à côté pour les polyglottophobes.

Voilà à quoi ressembleront sous peu les profils des joueurs

Le pire est cependant à venir. Le Co-Community Manager à tête de lion n’hésite pas à aller frapper plus fort encore, jamais à cours d’exagérations. « Dans un but évident de réalisme et de coller au thème du jeu, nous comptons interdire toute autre langue que le Grec ancien, révèle t-il lors d’une interview exclusive. Nous espérons que le vécu du jeu s’en trouve amélioré, Grepolis sera ainsi beaucoup plus immersif. »

Si ce projet était achevé, des centaines de milliers de joueurs seraient menacés de sanction. Pour calmer les esprits, Arynael précise que le Support laisserait 24h aux contrevenants pour se mettre en conformité avec le règlement et traduire l’ensemble de leurs villes, profils et alliances en grec ancien. « Les conversations privées dans une autre langue resteront autorisées« , concède t-il toutefois avec regret.

Antinous

La météo des mondes du Grepolis Times n’aurait aucun impact sur la vie réelle

Il était temps de révéler la vérité. C’est une enquête sérieuse, menée par les reporters du Grepopotin depuis leur canapé, qui a permise de lever le voile sur une mystification qui n’avait que trop durée.

« J’ai toujours cru tout ce que disait le Grepolis Times, comment aurais-je pu penser que ces gens à qui je faisais tant confiance me mentaient tous les mois ?« , s’exclame, horrifiée, eugénie, une lectrice fidèle du magazine officiel du Staff. « Mais c’est vrai qu’il y avait des indices, j’aurais dû être moins naïve », reconnait-elle toutefois.

Le Grepolis Time offre chaque mois un bulletin météo par monde, promettant la pluie et le beau temps. Mais omettant de préciser que ce sont des prévisions fictives, inventées à la va vite au détour d’un café, et qu’elles ne contiennent aucune part de réalité. Les rédacteurs ne disposent en effet pas de satellite géostationnaire, ni de logiciels d’étude des vents et des variations de l’humidité. « Je ne comprends pas l’utilité d’une fausse météo, s’étonne lucaus. Voulaient-ils jeter le trouble dans notre esprit ? C’est déjà assez dur de faire confiance à la météo après le journal télévisé… ».

Le Times promettait littéralement la pluie et le beau temps.

Des générations de lecteurs trop crédules auraient ainsi cru durant des années que la météo décrite dans le journal avait un impact sur la vie réelle, et la consultaient régulièrement afin de savoir comment s’habiller le lendemain. De nombreux éléments auraient pourtant dû leur mettre la puce à l’oreille, estime Okami-san, fausse météorologue de son état. « La vie réelle n’est pas divisée en une pluralité de mondes différents. Pas plus que le temps reste identique durant un mois entier« .

« J’étais si heureux d’avoir du beau temps tout le mois, se lamente un joueur de Béllérophon. Mais c’est vrai qu’il pleut depuis une semaine. Je persistais cependant à croire coûte que coûte le Times et je sortais en short et débardeur. Maintenant je suis malade. Puis-je demander réparation ? ». Il n’est pas le seul à se plaindre de cette vaste fumisterie. Mais la question demeure : quel est l’intérêt de fausse météo ?

Icare69

Edito troisième du nom

La première semaine d’existence du Grepopotin ! J’en verserai presque une petite larme, tellement l’émotion m’emporte.

 

Mais trêve de sentimentalisme, si je fais un édito qui ne sert à rien, c’est surtout pour prévenir que les exams’ arrivant, l’activité du site s’en trouvera quelque peu réduite. Donc ne vous formalisez pas si au lieu des deux articles quotidien il n’y en a qu’un, ceci sera dû moitié à ma louable coutume de paresseux, moitié à l’écriture acharnée de mon collègue qui maîtrise parfaitement l’art de produire des articles à la chaîne. Je m’excuse auprès de ceux qui m’ont envoyé des articles, il faudra patienter quelque peu avant que je sois en mesure de les corriger pour les intégrer !

 

Sur ce, bonne semaine !

 

Agamemnon

Les tavernes font faillite !

D’après une enquête récemment réalisée par le Grepopotin (1), près de la moitié des tavernes ont dû mettre la clé sous la porte, faute à de trop nombreux trous de liquidité. La raison en paraît évidente : le manque de client.

« Des fois, pendant trois jours consécutifs, il y a des gens qui viennent parler, discuter, et qui consomment, et puis juste après, jusqu’à la fin du mois, plus personne! Je ne comprends pas ! » déclare un propriétaire d’une taverne, désabusé et inhibé.

Statistiquement, presque toutes les tavernes ont un rythme bien précis : « Lors de l’ouverture une affluence massive de personnes, puis une à deux semaines après, baisse drastique du nombre de client ; passé le cap du premier mois, les tavernes se transforment en un no man’s land ; et puis une autre taverne ouvre, et à ce moment-là, fatalement c’est la fin, et il faut croiser les doigts pour revoir la porte s’entrouvrir ».  « L’immenses majorité des gens qui viennent quand la taverne se vide sont des touristes, des touristes comme on n’en voit qu’une fois dans sa vie, qui demandent une direction et qui s’en vont dans un laconique « adieu ». »

Certaines tavernes ont même atteint un niveau de délabrement tel que le patron fait corps et âme partie de l’édifice, squelette décomposé dans un coin. La taverne de Pi a traversé des heures très sombres : pendant près d’un an, pas âme qui vive.

La taverne de Pi, lors de sa redécouverte en 2013.

Alors que ce problème est la hantise des habitants locaux, des personnes nouvellement arrivées ont voulu se lancer pour ouvrir une taverne à Sparte. Cinq demandes de permis de construire ont été envoyées à la préfecture,  mais comme dit le dicton, premier arrivé, premier servi. L’heureux détenteur tempère ses positions quatre mois après son achat : « Je regrette, j’aurai pu investir dans autre chose que cette taverne. Paraît que les maisons closes marchent bien. »

Une association visant à aider les tavernes en difficultés va peut-être également fermer elle-même ses portes : « On est au fond du trou, notre déficit égale celui de la Sécu. Malgré la baisse énorme des prix, toujours personne à l’horizon, et on a plus un rond pour continuer nos opérations. Mais on continuera à se battre jusqu’au bout pour ces tavernes. Hip hip hip ! » .

Pourtant, certaines tavernes affichent des soldes acceptables après 2 mois d’ouverture, comme la taverne des Baris-Latino, qui a ouvert en début d’année et qui certains jours affiche complet dès le début de soirée.

 (1) C’est nous.

Simmias, contributeur dévoué.