Un graphiste accusé de s’auto-plagier

Le Graphisme, monde impitoyable où rodent les renders et bavent les smudges et autres splatters. Au delà du jargon incompréhensible pour les néophytes, c’est une vraie jungle que l’on découvre. Une jungle colorée, pleine d’effets spéciaux, mais aussi de prédateurs.

Une oeuvre de swan10

Swan10, jeune graphiste, en a été l’infortunée victime. Dans sa galerie, nommée « The Sw’art ™ », il expose depuis  février 2013 ses oeuvres au style très inspiré des mangas. Auteur prolifique de près de 50 signatures, avatars et autres trucs vaguement jolis, il ne se doutait cependant pas que sa gloire lui jouerait un jour un terrible tour.

Des oeuvres toujours identiques, au thème centré sur le manga

Alors qu’il publiait ses dernières créations dans un thème moins manga et plus centré sur le réel, il s’est vu accusé de plagiat. Il copierait ses propres effets et style, mais en le changeant légèrement afin de cacher la mystification. « Je connais bien swan10, témoigne électrone, graphiste également, et ce sont manifestement ses propres créations qu’il publie« . Une accusation d’auto-plagiat qui pourrait aller loin.

La réaction des autorités est en tout cas allée très vite. Quelques minutes après la plainte déposée pour auto-plagiat auprès de goaould, modératrice de la section Graphisme, celle-ci recueille la déposition d’un swan10 affolé. « Je  lui ai certifié que c’étaient bien mes propres créations, mais elle n’a rien voulu entendre« .

La création litigieuse

« L’auto-plagiat était manifeste, tranche quant à elle goaould d’un ton assuré. Le style de swan10 correspond exactement au style de swan10. A vrai dire, je n’ai jamais vu un tel plagiat de toute ma vie. Il a pensé s’en tirer en mettant dans sa galerie que le plagiat était interdit, mais cela fait un peu penser à ces gens qui crient spontanément « j’ai rien fait » lorsqu’ils sont coupables. »

La galerie a été fermée durant quelque heures, le temps que swan10 parvienne à prouver qu’il ne s’était pas auto-plagié. « Je suis soulagé que tout cela soit fini. Je suis content que les modérateurs mettent autant de coeur à protéger mon travail, cela me fait vraiment plaisir, mais j’aurais aimé qu’on puisse réellement discuter avant qu’on me sanctionne. »

Icare69

Avoir des numéros à la fin de son pseudo n’aurait pas d’influence sur la compétence des joueurs

C’est une idée reçue qui aura longtemps vécu mais à laquelle on peut désormais mettre un terme. Beaucoup de joueurs naïfs pensent en effet que mettre des numéros à la fin de leur pseudo les rend plus cool et leur procure une aura de compétence suffisante pour crever le classement. Or, une étude menée sur Grepostats prouve le contraire.

« Je suis extrêmement déçu« , témoigne thiti01, seul joueur du top 5 de Tau à avoir mis des numéros dans son pseudo et se retrouvant classé 5ème. « J’étais pourtant persuadé que cela fonctionnerait« . Une croyance erronée que partageaient diabolo08 sur Êta, vautour47 sur Delta ou encore Lolo13009 sur Nu, bien que dans ce dernier cas le pseudo tout entier semble à revoir.

Les numéros ne renseignent pas sur la compétence des joueurs, mais pourraient être des indicateurs de mauvais goût

L’étude, réalisée sur les 20 premiers mondes et en ne prenant en compte que le top 5, prouve en effet que seuls 36% des joueurs de ce top ont des pseudos se finissant par un numéro, que ce soit leur département, leur année de naissance ou leur code de carte bancaire.  De plus, seuls 8 joueurs parviennent à devenir premiers de leur monde.

On peut ainsi en déduire que les numéros n’ont pas d’impact significatif sur le jeu. Ils ne rendent pas les joueurs meilleurs, ou même plus cools. Cela pourrait avoir au contraire l’effet inverse. « Je trouve ça prétentieux, un numéro dans le pseudo, ça fait genre « regardez, je suis trop cool », pff« , témoigne mikelecharmeur, leader de Upsilon où aucun joueur numéroté n’a atteint le top 5. « Je ne le permettrais pas« , s’insurge t-il avec ardeur.

Le Staff aurait même envisagé de prendre des mesures drastiques. « Les pseudos contenant des informations personnelles sont interdits par le règlement, explique Yueen, Super Opératrice. Or les numéros donnent des infos sur la personne. A moins qu’ils n’aient été choisis complètement au hasard. Mais comme d’habitude, on bannira d’abord et puis on discutera ensuite, en se basant uniquement sur notre jugement personnel, nécessairement subjectif et partial. »

Apparemment, avoir un numéro dans son pseudo ne rendrait pas meilleur journaliste non plus.

Icare69

Le Grec Ancien pourrait bientôt devenir la langue obligatoire au sein du jeu

Υους πουρριεζ βιεντοτ ήτρε οβλιγέ δ’εκριρε εν γρεκ ανκιεν. Κυοι, υους ν’αρριυεζ πας ά λιρε κε μεσσαγε ? Et pourtant, vous devrez bientôt vous mettre au Grec Ancien. En effet, il pourrait devenir la langue obligatoire au sein du jeu.

athlon64 est un joueur de Thêta, vétéran de Grepolis auquel il joue depuis de nombreuses années. Quelle n’est cependant pas sa surprise lorsqu’il se découvre par un beau jour ensoleillé, banni pour un langage incorrect. Incompréhension la plus totale de sa part. « Je n’ai rien fait de mal, se défend t-il avec véhémence. On m’accuse d’avoir nommé mes villes et mon profil en anglais, alors que le règlement ne l’interdit pas« . Il passe sous silence le fait que les dits noms de villes étaient des moyens détournés d’insulter ses voisins.

Mais demeure le reproche d’avoir écrit des mots en anglais sur le jeu. « Écrire en anglais sur son profil est interdit ? » s’étonne Colossinge avant de s’enfuir du forum et de ne jamais revenir, sans doute rongé par la culpabilité. Une opératrice, Naami, lui rappelle que le règlement interdit les profils dans une autre langue que le Français, du moins s’ils ne disposent pas d’une traduction associée. Mais Arynael va plus loin, soutenant que « les noms de ville en anglais sont interdits« . Un premier pavé dans la marre qui sème le chaos au sein des différents mondes, où la moitié des alliances ont des noms en anglais pour faire cool, et les joueurs aiment varier les plaisirs dans leurs villes, sans jamais proposer de traduction à côté pour les polyglottophobes.

Voilà à quoi ressembleront sous peu les profils des joueurs

Le pire est cependant à venir. Le Co-Community Manager à tête de lion n’hésite pas à aller frapper plus fort encore, jamais à cours d’exagérations. « Dans un but évident de réalisme et de coller au thème du jeu, nous comptons interdire toute autre langue que le Grec ancien, révèle t-il lors d’une interview exclusive. Nous espérons que le vécu du jeu s’en trouve amélioré, Grepolis sera ainsi beaucoup plus immersif. »

Si ce projet était achevé, des centaines de milliers de joueurs seraient menacés de sanction. Pour calmer les esprits, Arynael précise que le Support laisserait 24h aux contrevenants pour se mettre en conformité avec le règlement et traduire l’ensemble de leurs villes, profils et alliances en grec ancien. « Les conversations privées dans une autre langue resteront autorisées« , concède t-il toutefois avec regret.

Antinous

Les tavernes font faillite !

D’après une enquête récemment réalisée par le Grepopotin (1), près de la moitié des tavernes ont dû mettre la clé sous la porte, faute à de trop nombreux trous de liquidité. La raison en paraît évidente : le manque de client.

« Des fois, pendant trois jours consécutifs, il y a des gens qui viennent parler, discuter, et qui consomment, et puis juste après, jusqu’à la fin du mois, plus personne! Je ne comprends pas ! » déclare un propriétaire d’une taverne, désabusé et inhibé.

Statistiquement, presque toutes les tavernes ont un rythme bien précis : « Lors de l’ouverture une affluence massive de personnes, puis une à deux semaines après, baisse drastique du nombre de client ; passé le cap du premier mois, les tavernes se transforment en un no man’s land ; et puis une autre taverne ouvre, et à ce moment-là, fatalement c’est la fin, et il faut croiser les doigts pour revoir la porte s’entrouvrir ».  « L’immenses majorité des gens qui viennent quand la taverne se vide sont des touristes, des touristes comme on n’en voit qu’une fois dans sa vie, qui demandent une direction et qui s’en vont dans un laconique « adieu ». »

Certaines tavernes ont même atteint un niveau de délabrement tel que le patron fait corps et âme partie de l’édifice, squelette décomposé dans un coin. La taverne de Pi a traversé des heures très sombres : pendant près d’un an, pas âme qui vive.

La taverne de Pi, lors de sa redécouverte en 2013.

Alors que ce problème est la hantise des habitants locaux, des personnes nouvellement arrivées ont voulu se lancer pour ouvrir une taverne à Sparte. Cinq demandes de permis de construire ont été envoyées à la préfecture,  mais comme dit le dicton, premier arrivé, premier servi. L’heureux détenteur tempère ses positions quatre mois après son achat : « Je regrette, j’aurai pu investir dans autre chose que cette taverne. Paraît que les maisons closes marchent bien. »

Une association visant à aider les tavernes en difficultés va peut-être également fermer elle-même ses portes : « On est au fond du trou, notre déficit égale celui de la Sécu. Malgré la baisse énorme des prix, toujours personne à l’horizon, et on a plus un rond pour continuer nos opérations. Mais on continuera à se battre jusqu’au bout pour ces tavernes. Hip hip hip ! » .

Pourtant, certaines tavernes affichent des soldes acceptables après 2 mois d’ouverture, comme la taverne des Baris-Latino, qui a ouvert en début d’année et qui certains jours affiche complet dès le début de soirée.

 (1) C’est nous.

Simmias, contributeur dévoué.

Un opérateur bannit un joueur ayant enfreint le règlement

C’est une nouvelle pour le moins surprenante et qui jette un voile d’incompréhension, non seulement parmi la communauté, mais plus encore dans l’équipe. Un opérateur, que nous surnommerons Helzbog pour conserver son anonymat, a en effet banni un joueur sur le serveur Calydon. Rien de plus normal pour un opérateur, vous direz vous. Seulement après discussion avec celui-ci, il s’est avéré que le joueur avait bel et bien enfreint le règlement ! Une découverte qui a choqué l’opérateur, qui peine encore à s’en remettre.

Son pseudo et son avatar ont été floutés

« J’étais habitué à bannir des gens qui n’avaient rien fait, témoigne t-il encore sous le choc. Au début j’avais un peu peur, j’étais fébrile, je n’étais pas sûr de comprendre ce qui venait de se passer, ce que je venais de lire et puis j’en suis venu à me demander si sans le vouloir, je n’avais pas ouvert la boite de Pandore. Pas les chocolats, le truc mythologique là… Mais vous vous rendez compte, si on commence à bannir des coupables, jusqu’où ira t-on ? »

Une situation qu’Arynael, CoCommunity Manager et toujours prompt à enfoncer son équipe, a décidé de prendre en main au plus tôt, afin d’éviter tout débordement. « Je ne peux pas vous dire ce que je pense de cette affaire, a t-il commenté devant les journalistes ébahis du Grepolis Times et notre reporter plus distant. C’est entre l’opérateur et le joueur qui a été banni. Mais je peux vous assurer qu’il y aura une enquête afin de s’assurer s’il s’agit ou non d’un innocent. »

Au delà de savoir si les opérateurs sont réellement capables de trouver des gens ayant enfreint le règlement délibérément, ou s’il ne s’agissait que d’un coup de chance malencontreux, certains pointent de possibles accointances et copinages entre l’opérateur concerné et les ennemis du joueur banni. « Tout le monde sait que l’opérateur est ami avec le fondateur de la Ligue d’Hadès, alliance du top de Calydon et ennemie jurée de l’alliance du joueur banni, révèle d’un air suspicieux un joueur de Calydon déniché dans une taverne. Il est évident qu’il ne l’a banni que pour faire plaisir à ses potes. Je ne vois pas pourquoi les opérateurs feraient ce boulot si c’était pas pour favoriser des gens en général et eux-mêmes en particulier« .

Un jugement qui est partagé par tous les membres de l’Empire ça Gratte, l’alliance du joueur banni. « Cela ne va pas se passer comme ça, promet son fondateur avec colère. On va protester contre cette injustice ! On va submerger le Support de tickets jusqu’à ce que les opérateurs en aient marre, et on va spammer le Forum de nouveaux sujets, tellement que les modérateurs ne pourront pas tous les fermer, et on va écrire des courriers à InnoGames en personne ! Et puis même si notre membre est coupable, ça rime à quoi de le bannir ? Sans avertissement ? Sans avocat ? Ces méthodes sont dignes des heures les plus sombres de notre histoire« .

Cassandre

Le règne tourmenté de Darkryry le Sombre

Attention, cette histoire est réelle. Nous la portons à votre connaissance pour montrer que certaine personne se battent et se sont battues pour vous. La lecture est déconseillée aux personnes de petite taille ou détentrice d’une maturité intellectuelle insuffisante.

L’été s’approche. Les pauvres paysans  ne possédant pas ou peu d’or pour vivre triment dans leur ferme, arrivant difficilement à nourrir leurs familles. Agrandir la ferme? Ce n’est même pas la peine d’essayer, avec le cours de l’esclave perse. Qui plus est, en augmentant la taille de la ferme, certains nobles, tels skagood (1) ou Brownies (1), risqueraient de débarquer pour voler ces terres si durement acquises. Conscient de ces fâcheuses inégalités et fervent défenseur de la lutte des classes, le sénateur DjBeerpack (1), admirateur de la doctrine marxiste, voulu rétablir un semblant d’égalité dans ce monde dominés par les riches propriétaires terriens.

Commença alors la révolte contre  la tyrannie de l’Empire d’Innovrai, et son fidèle et machiavélique dictateur Darkryry (1) le Sombre, épaulé par sa milice, que l’on désignait péjorativement par STAFF (Sous-Traitance des Animations et des Fermetures Fâcheuses). Ce dangereux groupe armé, dont les membres sont triés sur le volet, imposait un entrainement particulièrement exigeant, et un conditionnement dès le plus jeune âge, et les hommes et femmes acceptés dans ses rangs faisaient régner la terreur en distribuant des amendes à la populace.

Daytasse guidant le peuple.

Avec l’aide des paysans, armés de leur fourche en bois, DjBeerpack lança son offensive sur Darkryry et ses troupes. Il voulait une démocratie, un endroit de libre parole, où chacun pouvait s’exprimer, flooder, spammer et copuler en liberté. Avec de tels idéaux, nombreux sont ceux qui se rallièrent à sa cause, telle la grande Daytasse (1), qui fut sa fidèle lieutenant tout le long de la guerre. Dans un premier temps, les assauts de DjBeerpack furent couronnés de succès, les forces en présence étant numériquement largement plus nombreuses côté paysan, et l’Empire d’Innovrai dû battre en retraite. Cependant, cette situation ne dura pas. Le glorieux sénateur, dans toute sa sagesse, ne connaissait pourtant pas l’arme ultime que Darkyry avait en sa possession : le jeun d’eau!

Outré de cette rébellion contre son autorité, le dictateur coupa toutes les vannes, et il n’y eu bientôt plus la moindre goutte d’eau. Les pauvres paysans ne pouvait guère plus boire, et en cet été caniculaire, mourraient de soif.

Darkryry, euphorique devant les effets dévastateurs qu’il avait provoqué, lança presque immédiatement la contre-offensive. La répression fut sanglante et sèche, et, malgré leur courage, les pauvres paysans furent vaincus,  et ceux qui n’avaient pas succombé à la soif perdirent là la vie, notamment la fidèle lieutenant Daytasse (paix a son âme). Il se trouva même que cette révolte permis Darkryry de renforcer son pouvoir et ainsi de monter au summum de sa puissance lors de son tyrannique règne (et non Kirani James).

Par la suite cependant, certains continuèrent de s’opposer à Darkryry. Ces organisations secrètes œuvraient dans l’ombre, attendant le moment propice pour frapper.  Le dictateur est encore au pouvoir. Pour l’instant. Mais qui nous dit pas que la STAFF n’a pas été infiltrée, petit à petit? D’ailleurs, certains membres de ce groupe d’élite ont déjà pris la défense, publiquement, des pauvres paysans… Le glas se rapproche-t-il pour Darkryry et ses fidèles staffiens ? L’étau se resserre semble-t-il, car récemment d’ailleurs, des mouvances libres comme les Vicieux de Petite Taille ont pris elles aussi la défense de ces roturiers. L’avenir se présente sombrement pour Darkryry.

(1) Pseudos d’emprunt

Bikéntios, collaborateur dévoué

Flash info : la mise en garde-à-vue de Nasimetra

Bonjour à tous chers lecteurs, honnêtes citoyens grecs.

Hier soir, le mercredi 12 juin, alors que l’heure de souper arrivait, un drame eu lieu. Nasimetra  semait la pagaille dans la citée sans aucune raison apparente. Enfin si, peut être une, mais une toute petite.

Soutenue par ses 2 acolytes, ayant obtenu chacun et avec brio leur diplôme de 1^er degré perse, elle se mit à attaquer un jeune bénéficiant de l’aide du secours populaire, qui cherchait alors des fonds pour monter son entreprise de reprisage de chaussettes à Grepolis, où il venait d’emménager.

Jugeant cette conduite inadmissible, celui que l’on nommait sans trop de logique Gef, nouvellement promu à ce poste grandiose que sont les forces de l’ordre, se mit tout d’abord en tête de faire son devoir, canalisant les malotrus à coup de cartons jaunes et rouges, et de stridents coups de sifflets. Mal lui en pris, les émeutiers en face vouant une haine féroce au football.

Changeant de tactique, Gef alla se plaindre à un de ses supérieurs, et aussitôt dit, aussitôt fait, la jeune femme fut aussitôt bannie de la cité sans préavis. N’ayant pu séjourner en garde-à-vue à cause de leur trop jeune âge, bénéficiant de fait de l’immunité juridique, les lieutenants de la rebelle, Naws et Saihttam, se morfondaient dans les égouts de la ville, abordant des banderoles « Rendez-nous Nasimetra ! » et « Gef, démission ! ».

Les deux lieutenants de la rebelle en pleine manifestation !

Cependant, leur attitude excèda malheureusement les citoyens de Grepolis et le projet d’un lynchage public semblait prendre forme, à moins que les deux jeunes militants ne se calment pour de bon.

Heureusement pour eux, la libération sous caution aujourd’hui même de Nasimetra calma et le jeu et les esprits, et une seconde mi-temps plus sereine a pu s’engager dans la soirée.

Rhadamanthe, impitoyable contributeur des Enfers.

BD : Pour les héros, wait and see

Merci à http://www.mythweb.com/heroes/heroes.html pour les images =)

Des héros pourtant héroïques !

C’est pourtant vrai ! La mise en place des héros dans le jeu a été annoncée ! Nous allons donc en profiter pour poser quelques questions intimes à notre Community-Manager, John Doe…

Interview exclusive, datant du 26 Mai 2013 à 23h45 et des brouettes :

Grepopotin (G) : Qu’est-ce qui vous a poussé à mettre en place cette nouveauté ?

John Doe (JD) : Ah, très bonne question ! Je dirais que nous avons voulu implémenter des héros afin de garantir une certaine utilisation du gold dans notre jeu (rires, seul)… Vous voyez, les héros se vendent très bien de nos jours, ils ont une très haute côte de popularité, surtout parmi les jeunes populations. C’est pourquoi nous voulons les utiliser comme façade pour le premium, une activité qui, à mon goût, a perdu de la valeur due à la chute de son image. Plus personne n’aime le gold, c’est un fait. Il n’y en a sans doutes pas assez, c’est pour cela que notre décision a été de l’augmenter…

Hercule, tel quel.

G : D’accord, mais pourquoi apparaissent-ils si tardivement ?

JD : Mon pauvre ami, vous savez bien qu’Héraclès est un héros de la mythologie grecque… Débauché, volage, le chercher a pris du temps. Mais nous avons par la suite fait preuve d’un habile stratagème, car le vin est son pêché-mignon. Une fois le contrat signé, ni une ni deux, on a commencé la production de masse pour pouvoir le proposer à chaque consommateur. Mais je dois vous avouer que dans nos installations vétustes, ça a pris pas mal de temps… Enfin le plus dur est fait, on a plus qu’à faire rentrer les Héraclès dans les mondes, bien tasser, et fermer le couvercle.

G : Donc les héros ne sont pas près d’arriver ?

JD : A vrai dire, quand il y a le mot héros dans nos mises à jour futures, bizarrement, cela met du temps… Vous vous rappelez des mondes héroïques ? Notre centre de stockage ne pouvait pas supporter le poids d’Achille. Effectivement, nous avons vérifié, il pesait 120 kg ! Alors vous imaginez avec Hercule, Léonidas et Hélène, tout ça en même temps ? Non non, il faut du temps pour les faire maigrir, surtout Hélène, qui s’empiffre comme pas deux.

G : M. Doe, quel est votre plus grande réussite dans votre rôle de Community Manager ?

JD : Je pense que… Oui, c’est bien ça ! Ma plus grande réussite, je vais vous la confier : j’ai réussi l’exploit de dépasser la barre des 4 000 messages postés, et ce, juste en faisant des annonces… C’est pour dire ! Le flood, inutile, postez des annonces, c’est beaucoup mieux !

G : Une dernière chose… Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans l’écriture de ces annonces ?

JD : Ce qui m’a le plus marqué… Vous voyez, quand je poste une annonce, personne ne répond ! C’est d’un étonnant ! Pourtant, quand je vois qu’à certains moments, on dépasse les 30 lecteurs instantanément, je me demande vraiment ce qu’ils trafiquent ! Je ne sais pas, vraiment ça me perturbe, et j’en ai des insomnies.

G : Très bien… Merci !

Voilà, je vous donne donc rendez-vous pour un nouveau reportage dans un certain temps !

Aéropos, contributeur dévoué.

Derrière les rideaux de la battle intercommunautaire

Mini Vicieux, désigné coupable, baisse son pantalon en attendant sa punition

Suite au message héroïque mais sanglant de Mini Vicieux, pseudonyme sous lequel on devine un nain proxénète, le Grepopotin a décidé d’enquêter sur l’affaire, toujours avide d’y voir plus clair en allumant quelques lampes à huile.

Fort du succès universel de la première édition d’une compétition graphique intercommunautaire entre Grepolis et Guerre Tribale, qui ne peuvent étrangement plus se blairer depuis, des plaisantins, un au nom coquet mais imprononçable, l’autre au patronyme verlannesque et rappelant le poulet, ont décidé de reconduire la chose, certains d’y retrouver la même réussite. Or, le sang bouillait dans leur veines, et il devint évident à leur yeux qu’il serait limitant et injurieux de se cantonner à la seule partie Graphique et aux seules communautés précédemment citées. Furent donc associés les communautés FoE (raccourci pour des raisons évidentes, ndlr) et The West, ainsi que les écrivains des différentes plateformes. Avant de continuer plus loin, il semble déjà bon de s’interroger sur la mise au ban de la communauté Lagoonia, pourtant fleuron aéronautique mondial. « Pas les infrastructures pour, répond un des organisateurs, ni atelier de peinture, ni club littéraire. Pourtant les petits bikinis, j’aurais bien voulu les voir sur mes genoux, si vous voyez ce que je veux dire« . Devenu rouge, il s’excuse et disparaît dans sa résidence, prétextant un appel urgent.

Le rendez-vous des organisateurs fut fixé lors d’un banal après-midi, autour d’un café chaud et de croissants au beurre. Le soir-même, comme quoi c’est expéditif, les participants se séparèrent, ayant plus ou moins fixé les modalités intrinsèques de la compétition, et mangé toutes les viennoiseries. Nous n’avons pas, malheureusement, pu en savoir plus sur les paramètres, les personnes que nous avons interrogé ayant toutes invoqué un APD, Accord Post-Divulgation, « ferme et autoritaire ».

Néanmoins, il semblerait qu’une dispute ait éclaté lorsque l’information, jusque-là débattue uniquement par des modérateurs de bas étage, a été remontée à l’échelon du dessus. Le litige avait pour objet le buffet donné en l’honneur des gagnants, buffet que les uns, majoritaires, voulaient salé, et que les autres, minoritaires et arrivés sur le tard, voulaient catégoriquement sucré. Ils tinrent à peu près ce langage :

« Point d’omelette sans casser les œufs ;
Allons, un gâteau est plus savoureux.
Simple bon sens donc ouvrez-moi ces yeux
Je m’en voudrais d’en crever pour si peu. »

Les armes du crime

Un convive témoigne : « L’atmosphère était électrique, j’en étais paralysé. Grand Zeus, j’ai bien cru qu’ils allaient en venir aux mains, et gâcher toute la nourriture et tout le travail de préparation. J’ai préféré quitter la pièce avant que ça dégénère ». En effet, d’autres sources nous informent que les différents protagonistes se sont houspillés jusque dans la rue, et qu’une fois sur le chaussée, « ils ont commencé à arracher les pavés et à se les envoyer. Je ne sais pas quel est l’origine du litige, mais je me souviens que l’un d’eux hurlait qu’on avait violé son chat ».

Dans son message discuté généralement, notre nain proxénète met clairement en cause lors de ce tragique événement un manque de communication, semble-t-il flagrant, dans la composition verticale de la société. « On arrivait pas à se comprendre. En haut, ils disaient qu’ils nous entendaient pas assez. Alors en bas, on leur a proposé de descendre, ça semblait le plus évident, mais forcément, ça non plus ils l’ont pas compris. J’avais vraiment la tête comme un gros char sur la fin ».

Quoi qu’il en soit, cette affaire démontre clairement la mise à l’écart de la communauté, qui semble ballottée d’un camp à l’autre, sans la moindre considération, et sans même pouvoir d’ailleurs choisir elle-même le goût de son buffet. Si cette affaire n’avait pas transpiré, mesdames et messieurs, aurions-nous su que l’on parlait dans notre dos ?

Pâris